Benoot était “le plus fort dans les bosses” et Vansevenant a montré “l’esprit Wolfpack”, mais les Belges ont quand même été battus à l’Amstel
Les Belges ont animé la course par leurs offensives mais sont passés à côté de la victoire.
- Publié le 14-04-2024 à 19h44
Il n’y avait pas de Remco Evenepoel, blessé, sur l’Amstel – remportée par Tom Pidcock – ce dimanche. Mais la Belgique a tout de même été bien représentée. À 60 kilomètres de l’arrivée, c’est Louis Vervaeke qui a tenté sa chance. Une première fois, puis une deuxième fois. Mais il n’a pas été au bout. “Je savais que je ne pourrais pas suivre les meilleurs donc j’ai tenté d’anticiper, expliquait le coureur Soudal Quick-Step. Mais je n’ai pas les jambes de ma vie, en ce moment. Le moral est tout de même bon avant la semaine qui arrive, surtout au vu de la forme de Mauri Vansevenant.”
Collectivement, on a montré qu'on pouvait être présents, même sans Remco.
Le fils de Wim a été l’autre coureur de la formation de Patrick Lefevere à mettre le feu aux poudres dans la dernière heure. Mais il a terminé à la pire place : la 4e. “Je suis tout de même content vu la qualité des coureurs présents sur le podium, disait-il après la ligne. Je me suis bien senti mais quand Pidcock a accéléré dans le Bemelerberg, j’ai vu des étoiles (sic). Mais collectivement, on a prouvé qu’on pouvait être présent en tant qu’équipe, même sans Remco. On s’est réinventés. La grinta et la volonté d’aller vers l’avant, c’est l’esprit Wolpack.”
Mais au final, c’est peut-être l’effort de… Vansevenant sur Tiesj Benoot, après l’attaque de ce dernier juste avant la flamme rouge, qui aura coûté la victoire à la Belgique. “Mauri a réduit l’écart mais à sa place, j’aurais probablement fait pareil, avouait le coureur Visma | Lease a Bike, 3e pour la deuxième fois sur l’Amstel, après 2022. Dans le Keutenberg, qu’il adore, il a fait forte impression. Dans les bosses, je pense que j’étais le plus fort. Je me suis senti plus proche de la victoire qu’il y a deux ans. C’est donc un peu plus décevant. Mais dans le final, il était difficile de partir seul.”
Ce sera peut-être le cas sur la Flèche ou sur la Doyenne… si sa femme n’accouche pas d’ici là. “C’est possible à n’importe quel moment dans les jours à venir… mais espérons que ce soit après Liège”, terminait Benoot dans un demi-sourire.